Après Ikea qui a du battre en  retraite sur son changement de Typo, après Tropicana dont le changement de packaging a été jugé comme crime de lèse-majesté, voici cette semaine une nouvelle victime de l’économie du bien commun, Gap qui a souhaité changer de logo.

Nous allons maintenant assister à un bras de fer passionnant. L’entreprise ne cède pas, ni ne change tout de suite. Elle parle d’un programme de changement pour 2011, note la levée de boucliers et transforme cela en forum participatif. « Vous ne voulez pas de ce logo ? Soit, c’est notre proposition, envoyez nous les vôtres, et nous allons voir avec quoi nous sortirons ».

Au passage la société justifie son choix en parlant d’un logo plus moderne et véhiculant une image plus contemporaine.

A nouveau ce phénomène n’est pas neuf, nous connaissons tous le cas si classique de Coca Cola. Néanmoins, l’absence de réseaux sociaux, rendaient l’exercice de contagions lus difficile, et seuls les cas iconiques, étaient relevé, autrement, sous le poids des dépenses médias, les sociétés imposaient le changement, et les gens s’y faisaient.  La page face book de gap c’est 724 547 personnes, là est la différence.

Mc Donald a évolué, et comment ! Du rouge au vert et noir, doucement, subtilement, en impliquant du sens par ce naturel et ce développement durable induit. Ceci est parti d’un pays, a été partagé, puis étendu. Il y avait la communication B²B, la B²C, l’interne, il y a bien la business to friends, et l’implication des réseaux sociaux. Ce sont des personnes  libres, ont choisi cette communauté de vie, donc  il n’est pas facile de négocier avec eux.

Comme l’énonce l’économie de l’immatériel, il y a bien entre les biens privés et les biens publics, les biens communs. C’est différent.