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Certains ont des mission- statement ; mais Martin Luther King n’a pas dit « I have a Mission statement »… donc Valioo a un rêve ; que l’espace public se remplisse de destins ; notamment de ceux,  entreprises marques et personnalités pour qui nous travaillons.


La marque a changé de nature, de productrice d’imaginaire, elle devient vecteur d’estime de soi et système de diffusion de l’information, porte drapeau d’une démarche ou l’entreprise est dénotée comme acteur responsable.


Les  enjeux de communication et de marketing ont toujours évolué,   pensons juste à ce qui a pu structurer depuis 40 ans le marketing.


Il a d’abord suffi, puisque l’on démocratisait l’avoir et passait du vrac au manufacturé, de créer de l’impact et de la notoriété.


Le consommateur devenu plus divers, on a promu les variétés pour des besoins différents, ou des cibles plus précises, et ainsi créé un nouveau niveau celui de la marque.


Ce consommateur se rappelle que depuis les lumières il est  doté de raison. Il va revendiquer du sens, on va découvrir la valeur. Il faudra le fidéliser autour de programmes, la publicité va apprendre à partager avec le CRM.


Depuis 1968, quand on a voulu que les casseroles soient belles et adopté le design, le paysage se remodèle constamment, voici Internet, la technologie le bouleverse encore une fois.


Les cibles deviennent des communautés affinitaires, auto-productrices de vécus, se recommandant les produits, voir les co- produisant, les marchés deviennent des conversations, l’espace public leur espace.


Greater, newer, bolder, brighter, slimer, plus propre, meilleur, plus sur, moins cher, toutes les marques maîtrisent les ressorts de la valeur ajoutée ; et pourtant cela ne suffit plus .


Certains s’en sortent pourtant parfaitement, les Apple, Dior, Danone, Toyota, Toscane, Australie, Jagger, Face Book, Lady Gaga, ils inspirent, redéfinissent leur marché, sont des modèles culturels, ne se comparent qu’à eux mêmes.

Cest donc là qu’il faut aller,  au-delà de la valeur ajoutée, vers l’incomparabilité.

Une entreprise, une personnalité, n’ont pas des process, des filières, des savoir- faire, des ressources, elles ont des actifs, dont chaque révélation doit être un acte de communication .  La créativité des actifs  est devenue le plus haut niveau de créativité  marketing.


Les gens construisent leur  marketing comme on construit un bouquet : une singularité, la maîtrise des impacts sociaux, l’organisation de communauté affinitaires, du forfait, du don, de l’abonnement, des prix fixes, des enchères, de l’ouverture aux marchés connexes, les marques peuvent même  laisser les consommateurs produire l’offre, devenant distributeurs, chez elles, de l’offre des gens, qu’elles endossent.                                                    Ce qui construit l’image, devient plus divers.

Le marketing était un face à face dans un circuit de distribution.  La communication un face à face dans les medias. Maintenant Les points de rendez vous sont multiples, dématérialisés, la décision s’est souvent faite avant ce face à face. Les pairs- peers, ont été, décisifs.

Communiquer c’est définir des stratégies nées de cette compréhension.

Et demain ce sera peut être encore autre chose…