Pour la première fois on a pu assister au discours et à la présentation de JC Trichet. C’était fascinant, on a géneralement de ces choses une image construite par les représentations, ce sont des discours financiers et politiques qui empruntent à la dramturgie des sommets. La retransmission a mis en exergue un événement qui avait tous les signes d’une présentation de quaterly report aux analystes! Objectifs rappelés, résultats de dernier quarter, on a un rapport aux matières premières, ainsi comme Pepsi parlerait de la hausse du sucre ou General Mills de la hausse du Maïs, on parle de la hausse de l’énergie, et de son impact. Comme on parle de taux de staff costs, on parle de pouvoir d’achat, on présente des perspectives d’inflation comme on parle des coûts de production. Enfin on parle des croissances de marché comme des perspectives de croissance de zone.
En faisant de la pédagogie, en en appelant au travail des pays, JC Trichet fait penser à ces marques de grandes consommations, qui parlent des limites que provoquent les distributeurs ou les ventes en ligne.
Et dans ce corps à corps ou on parle le langage des autres, on est clair sur le décryptage et la culture.
Le Japon a 200% de dettes, l’Espagne 60% pourquoi on attaque les uns et pas les autres ?
On test on pousse, on attaque là ou la cohésion politique- finance est la plus faible. D’où une présentation qui met l’emphase sur la détermination et la coordination anti crise, la cible est claire, c’était une présentation destinée aux marchés, une vraie présentation de résultats aux analystes d’une entreprise cotée. La bourse a aimé alors que les analystes attendaient plus. Très remarquable.